jeudi 27 octobre 2016

Le préfet Philippe Vignes en visite à Argelès-sur-Mer

Avec les membres du conseil municipal, j’ai eu le plaisir d’accueillir Philippe Vignes, le préfet des Pyrénées-Orientales et le sous-préfet de Céret Gilles Giuilani, pour une visite de travail. Initialement prévue fin juillet, celle-ci avait dû être repoussée en raison de l’attentat de Nice.
Le préfet connaissait déjà Argelès-sur-Mer : l’une de ses premières sorties lui avait permis d’inaugurer la nouvelle caserne du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie et, à mon invitation, il s’était rendu à une soirée des Déferlantes où il avait notamment pu évaluer le dispositif de sécurité mis en place.
Hier, j’ai pu lui présenter les principaux projets qui seront les temps forts de la seconde moitié du mandat municipal. Ensemble, nous avons parcouru le centre-ville : rue de la République, avenue de la Libération, place Gambetta, stade du Marasquer. Notre projet cœur de ville recevra le soutien des services de l’Etat tant au niveau de l’instruction des dossiers que des subventions. Pour Argelès-sur-Mer, c’est une avancée certaine.
Le préfet est aussi homme de terrain.
Ensemble, nous nous sommes rendus sur les terrains -publics et privés- occupés cet été par les gens du voyage. Ma volonté, exprimée par une motion votée à l’unanimité par le conseil municipal au mois de septembre, de vouloir l’application du schéma départemental des gens du voyage a trouvé un écho favorable chez le plus haut représentant de l’Etat dans le département.
Au Racou, Philippe Vignes a découvert les conséquences du coup d’Est de la semaine dernière. Là aussi, il nous assuré du soutien de l’Etat pour le dispositif de surveillance du trait de côte que nous envisageons.
Cette rencontre a été en tout point fructueuse. Au-delà des liens qui se tissent, elle permet de mettre en exergue notre projet municipal auprès des services de l’Etat.
C’est la même démarche qui m’a conduit vendredi à Sète pour l’installation par Carole Delga, présidente de notre région, du nouveau Parlement de la Mer. J’y représente notre ville et j’aurai l’occasion dans les semaines qui viennent d’y présenter nos dossiers ayant trait à l’économie maritime dans le cadre du Plan Littoral 21.

lundi 17 octobre 2016

Une action forte pour l'enfance et la jeunesse

Laurence Rossignol, la ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes était en visite à Argelès-sur-Mer pour présider la signature d'une importante convention entre la communauté de communes Albères - Côte Vermeille - Illibéris et la Caisse d'Allocations familiales. Cette signature va permettre de renforcer les actions menées en faveur de la petite enfance, de l'enfance et des jeunes dans les 15 communes de notre territoire.
Voici le discours que j'ai prononcé à cette question.
Je suis heureux de vous accueillir ici à Argelès-sur-Mer au siège de cette communauté de communes en tant que maire d’Argelès-sur-Mer. C’est pour nous un honneur de vous accueillir, madame la ministre, dans ces locaux inaugurés au mois d’avril.
Vous avez visité tout à l’heure la crèche Els Barrufets et le Relais d’Assistantes Maternelles.
Peut-être l’ignorez-vous, madame la ministre : Barrufet est un mot de la langue catalane qui signifie Schtroumpf.
C’est ce nom de Barrufet qui a été choisi en 1986 par un groupe de parents, dont mon épouse, pour la création de cette crèche alors associative située dans un préfabriqué près du stade du Marasquer.
C’était il y a 30 ans. A l’image de cette crèche, Argelès-sur-Mer et les structures dédiées à la petite enfance, ont évolué et continuent de le faire pour répondre aux besoins croissants des parents.
En 1993, la ville d’Argelès-sur-Mer construisait les locaux que vous avez découvert tout à l’heure. Ils sont situés dans le très prédestiné Cami de la Mainada, Chemin des Enfants ou si l’on préfère Chemin de la Marmaille.
Le 1er janvier 2000, après 14 années d’investissement sans faille des parents, la crèche familiale devenait municipale.
Un nouveau millénaire s’ouvrait pour els Baruffets qui, à la création de la communauté de communes, le 1er janvier 2002, passait sous sa houlette. Aujourd’hui, Els Barrufets peut accueillir jusqu’à 56 enfants et emploie 17 personnes.
Notre communauté comptait 7 communes à sa création. Elle en rassemble 15 aujourd’hui pour une population de près de 60 000 habitants
C’est cette union qui fait la force de notre communauté et, plus particulièrement, dans les structures qu’elle met à la disposition de la petite enfance, de l’enfance et de la jeunesse grâce aux multiples structures d’accueil réparties sur notre territoire.
Pour proposer une telle palette de services publics, il faut nouer des partenariats forts.
C’est le sens de celui qui va être signé par Pierre Aylagas, le président de notre communauté et le président de la Caisse d’Allocations Familiales avec cette convention territoriale globale.
C’est le signe fort d’un engagement durable de l’Etat en faveur de notre territoire et nous sommes honorés qu’il se déroule en votre présence, madame la ministre.


lundi 3 octobre 2016

Gens du voyage : la motion du conseil municipal

A ma demande, le conseil municipal d’Argelès-sur-Mer, réuni en séance publique le 22 septembre, a adopté à l'unanimité une motion relative à l’installation des gens du voyage en dehors de toute légalité.
J’ai adressé cette motion au préfet, Philippe Vignes, pour que l’Etat assume ses responsabilités et applique enfin dans le département des Pyrénées-Orientales le schéma départemental des gens du voyage.
Voici le texte de cette motion :
Cet été encore, la ville d’Argelès-sur-Mer a dû faire face à des arrivées régulières de gens du voyage venant s'installer en grand nombre sur des terrains publics ou privés sans autorisation ni équipements prévus à cet effet.
A titre d’exemple, j’évoquerai la plaine de jeux des Conques pour enfants rendue impraticable par la présence de fils électriques branchés en toute illégalité sur des compteurs ERDF, sillonnant son espace et empêchant ainsi les enfants de reprendre leur activité sportive.
Les Argelésiens et les vacanciers ne comprennent pas que les pouvoirs publics ne puissent empêcher de tels agissements contraires à la loi, car il est vrai que la commune ne dispose pas des moyens légaux et humains pour prévenir de telles situations.
Pourtant, l'objectif de la loi N° 2000-614 du 5 juillet 2000 était d'établir un équilibre satisfaisant entre d'une part, la liberté constitutionnelle d'aller et venir et l'aspiration des gens du voyage à pouvoir stationner dans des conditions décentes et, d'autre part, le souci des élus d'éviter des installations illicites qui occasionnent des difficultés de coexistence avec les administrés.
Le schéma départemental des gens du voyage est l'outil qui a été mis en place dans l'optique de réguler cette problématique. La ville d'Argelès-sur-Mer le respecte et a créé, à cet effet, une aire de stationnement de 20 places ouverte à l'année, soit 40 emplacements.
La stricte application de ce schéma au niveau départemental permettrait de gérer les flux de caravanes et d'offrir des conditions d'accueil décentes à cette population non sédentaire.
En conséquence, les élus municipaux d'Argelès-sur-Mer demandent à Monsieur le Préfet, de bien vouloir faire appliquer la loi de la République pour que toutes les villes de plus de 5000 habitants soient dotées d'une aire de stationnement et que les aires de grands passages soient effectivement accessibles durant l'été et offrent des conditions d'accueil décentes.