jeudi 11 octobre 2018

« Protéger le faible, pour éviter le laxisme »

Dans notre commune d’Argelès-sur-Mer, 38 % des foyers fiscaux sont imposés. Cela signifie que la part de nos habitants en capacité de participer au financement du bien commun et des services publics, est minoritaire.

Notre ville se positionne au milieu du tableau départemental, en présentant un revenu moyen de 22 142 euros annuels par foyer fiscal. A titre de comparaison, à Perpignan, ce chiffre représente 18 707 euros, Laroque-des-Albères présente une moyenne de 27 548 euros. Nous devons replacer ces statistiques dans leur contexte, car la taille des communes que j’évoque, et le profil de leurs populations, sont bien différentes.

Nous sommes 10 516 Argelésiennes et Argelésiens, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Depuis l’arrivée de ce nouveau siècle, notre ville a dépassé le seuil des 10 000 habitants. Cette « masse critique » impose à mon équipe et à moi-même une toute autre prise de responsabilités que celle du passé. En effet, les exigences d’une petite ville sont supérieures à celles du « gros village » que nous connaissions il y a quelques années. Désormais, Argelès-sur-Mer appelle, par exemple, une politique de transports ambitieuse. Il me revient aussi, en tant que premier magistrat en charge de préparer l’avenir, de préserver voire développer notre « vivre ensemble ».

J’envisage l’harmonie sociale que nous vivons à Argelès-sur-Mer comme une chance, car, nous le savons tous et toutes, la situation est autrement plus dégradée dans bien des communes de notre département. J’envisage cette harmonie entre les jeunes et les moins jeunes, entre les gens d’ici et ceux qui s’y sont installés, entre les personnes aisées ou les plus fragiles. Notre petite ville, préservée de l’anonymat et de l’indifférence des uns par rapport aux autres, tire sa richesse de son sens de la convivialité. Notre succès collectif n’est pas nécessairement indexé sur le salaire moyen, même s’il est souhaitable de faire progresser les courbes statistiques.

Fort de mes valeurs de partage du bien commun, de l’effort et du mérite, je défends une politique de protection des plus faibles. Les services municipaux, notamment le Centre communal d'action sociale  (CCAS), effectuent tous les efforts possibles. Ils accueillent, rassurent, orientent et assurent le suivi des citoyens, souvent des citoyennes, qui sollicitent notre soutien. Je m’attache aussi à inclure les plus précaires, en facilitant leur accès à nos événements culturels, à moindre coût.

« Notre chère ville ne pratique pas la discrimination »

La municipalité travaille pour accentuer l'élan économique d'Argelès-sur-Mer, fabuleusement soutenu par le tourisme. Nous agissons sans relâche pour renforcer aussi la mise en commun de la dynamique ancestrale, portée par nos nombreuses associations et initiatives privées. Ces considérations, auxquelles je suis profondément attaché, me font dire tout simplement que notre chère ville ne pratique pas la discrimination sociale. Elle tend la main, elle épaule et recommande.

Pour autant, mon parcours personnel et mon expérience de la vie, familiale et professionnelle, me font éviter la candeur. La situation générale de notre pays et les maux de notre société sont à considérer. Si mes valeurs profondes sont indéfectiblement liées à la solidarité et à l’entraide, je me fais un point d’honneur d’appréhender chaque situation au regard de son évolution : aider est indispensable, aider à progresser l’est aussi. Je défends la protection des plus faibles, tout en mesurant mon action car ce serait une erreur de céder au laxisme et à la solidarité inconsidérée. Celle-ci peut occasionner la perte de dignité des individus, elle peut les assujettir. Rendre leur fierté à celles et ceux qui en ont besoin, relancer les écorchés de la vie, tel est le rôle de celles et ceux qui, plus chanceux, en ont la possibilité. A Argelès-sur-Mer, dans la plus pure proximité, ces objectifs sont associés à une action permanente. Ils ont un sens profond, suspendus à ce subtil équilibre entre le geste pour autrui et sa nécessaire émancipation.

mardi 2 octobre 2018

Réunion sécurité avec le sous-préfet et les acteurs mobilisés

Protéger la population d’Argelès-sur-Mer est une des priorités de mon mandat. A cet effet, j’ai accompagné le Sous-Préfet de l’arrondissement de Céret, Gilles Giuliani, en visite mardi 25 septembre dans notre ville. Une réunion en mairie a concerné le bilan de l’été, période pour laquelle la municipalité avait nouvelle sollicité l’autorité de l’Etat.

La saison écoulée s’est illustrée par un bon climat général et des résultats positifs à tous les niveaux, comme l’a remarqué M. Giuliani. Ce dernier a salué la collaboration entre la police municipale et la gendarmerie, de plus en plus resserrée. Ce partenariat a été cité comme modèle de réactivité et d’efficacité au sujet de l’alerte à la bombe du 8 août au Camping Taxo Les Pins. A ce titre, je remercie l’ensemble des agents pour leur dévouement et leur sens des responsabilités exprimés lors de cet épisode.
Nous avons également abordé les efforts employés à la réduction des nuisances sonores liées à certains établissements recevant du public. Puis, nous avons souligné ensemble que l’été a déroulé sans aucune problématique liée à la présence de gens du voyage.

Lors de cette réunion, près d’une vingtaine d’acteurs de la sécurité et de la protection publique figuraient à mes côtés, dont le représentant de l’Etat et mes adjoints Frédéric Donnet, Antoine Casanovas et Valérie Reimeringer, respectivement délégués à la prévention de la délinquance, à la sécurité et à l’animation. Les commandants des brigades de gendarmerie d’Argelès-sur-Mer et de Céret, Franck Denys et Christophe Dumas, ainsi que Francis Teixidor, chef de notre police municipale, se sont associés aux échanges. Le directeur de la Police aux Frontières (PAF) de Perpignan, Frédéric Boudon, le capitaine Olivier Cyprien, à la tête des sapeurs-pompiers d’Argelès-sur-mer, tout comme le maire de Saint-André, Francis Manent, étaient également présents.



Ce moment a revêtu une grande importance dans le cadre des politiques de défense de la tranquillité publique de notre commune, autant au village qu’à la plage d’Argelès-sur-mer.




Le projet « Gambetta » a été dévoilé !

Mon équipe a convié les Argelésiens à une réunion consacrée à l’aménagement de la place Gambetta, ce lundi 1er octobre. Des images de synthèse ont été présentées par la direction des services techniques de la mairie d’Argelès-sur-mer et le cabinet d’architecture Archi Concept. J’ai donné aux nombreux présents le contexte de cette ambitieuse opération urbanistique. Les adjoints et conseillers municipaux Bernard Ducassy, Valérie Reimeringer, Marie-Christine Bodinier, Maguy Pujadas-Roca, Antoine Casanovas, Bernard Rieu, Frédéric Donnet, Isabelle Moreschi et Muriel Saignol ont rejoint ce forum d'information, salle Buisson.

La prise de parole citoyenne a pris toute sa place lors de cette rencontre publique. Les questions des Argelésiens, suivies de nos réponses, ont abordé la vidéoprotection, le stationnement, les arbres, ainsi que l'accès aux écoles et aux commerces.

Le lancement du chantier est attendu début janvier, pour une durée proche de 6 mois : l’été 2019, la place Gambetta aura été transformée. J’ai insisté auprès des entreprises sélectionnées afin que ce délai soit scrupuleusement respecté. Le plan de financement est compris entre 1,2 et 1,5 million d’euros.

Dans moins d’un an, nous disposerons d’un espace plus agréable, doté d’une offre commerciale préservée et restant parfaitement adapté aux festivités, dont notre cher carnaval. Ce lieu arboré, aéré et esthétique favorisera    le dialogue et la rencontre entre générations. Il sera l’une de nos fiertés. Nous y installerons une fontaine d’eau potable, des jeux d’évolution pour les enfants et un réseau wifi, pour utiliser Internet dans l’espace public.
Le bien-vivre à Argelès est au coeur de ce projet, qui vise la reconquête de notre coeur historique, après la réalisation de l’avenue de la Libération.

La « nouvelle » place Gambetta annonce la ville de demain.