jeudi 7 mars 2019

« Ne touchons pas à nos sapeurs-pompiers »

Je suis attaché aux sapeurs pompiers, professionnels et volontaires d’Argelès-sur-mer. Dans notre commune, leurs effectifs représentent un service public de 14 professionnels, auxquels s’ajoute une cinquantaine de volontaires, dont 11 femmes. Je salue ce collectif humain extrêmement dévoué, mobilisable à toute heure. Ses membres connaissent parfaitement le territoire, ses rues et ses chemins. Ils disposent d’une connaissance irremplaçable. Dans les Pyrénées-Orientales, on compte 2141 sapeurs-pompiers volontaires, qui s’ajoutent à 264 professionnels. Ils donnent de leur temps et de leur énergie pour sauver des vies, ils garantissent la protection de proximité en matière de santé, d’incendies, de danger. Leur investissement sauve des vies, protège la nature, évite le pire. Parfois, comme nous le savons particulièrement à Argelès-sur-Mer, ils donnent parfois leur vie dans l’accomplissement de leur mission.

Dans notre société, les sapeurs-pompiers sont hautement respectés, et ils doivent le rester. Combien de nos proches ont été confiés à leurs bons soins ? Combien de catastrophes environnementales ont été évitées lorsque le feu, menaçant nos forêts, a été circonscrit à temps ? Pourtant, le statut de ces acteurs valeureux de notre quotidien est menacé. En effet, le 21 février 2018, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a classé un sapeur-pompier volontaire belge, du nom de Rudy Matzak, parmi les travailleurs non bénévoles. Ce choix s’est aligné sur la Directive Européenne sur le Temps de Travail. Si ce texte est appliqué à la lettre, l’activité des sapeurs-pompiers volontaires, en astreinte ou en garde opérationnelle, sera rendue impossible. Ce corps non rémunéré ne pourra plus prêter main forte aux professionnels en quittant son poste de travail pour venir maîtriser un incendie, contenir une inondation, procéder à une évacuation d’urgence.

L’application de règles européennes, nécessaire à l’organisation générale de notre pays, ne doit pas comporter de conséquences négatives. Pour cela, je m’oppose à la disparition du du statut de nos sapeurs-pompiers sous l’effet d’une directive dévastatrice.

Nos sapeurs-pompiers volontaires, soldats du feu et protecteurs de nos existences, doivent continuer de pouvoir agir. J’adresse mon soutien sans failles à ces hommes et ces femmes pétris d’altruisme.


Photographie :
Service départemental d’incendie et de secours des Pyrénées-Orientales (SDIS 66).

lundi 4 mars 2019


« On ne s'amuse pas avec une mairie ! »

Jeudi 21 février 2019, la séance ordinaire du conseil municipal d’Argelès-sur-Mer a été annulée par la malveillance du groupe de dissidents aux projets de la municipalité. En début de séance, ses membres ont répondu présent à l’appel réglementaire, puis ont immédiatement quitté la salle, provoquant ainsi un défaut de quorum. La séance aurait dû se dérouler en toute cordialité comme le mérite une commune dynamique de 10 000 habitants.
Ce faisant, ce groupe minoritaire des dissidents de l’ancienne majorité affiche son état d’esprit, un état d’esprit nuisible au bon fonctionnement de notre institution municipale. Il est davantage motivé par les calculs que par des propositions pour la collectivité. Malheureusement, il faut s’attendre à ce que cette tactique continue au détriment de nos administrés, car ces élus oisifs maîtrisent leurs effets de manche. Cependant, le théâtre qu’ils souhaitent répandre dans la presse ne trompe personne. Leur stratégie dissimule une absence de travail et de propositions.

Leur départ de la séance du conseil municipal démontre un mépris des Argelésiennes et des Argelésiens. En effet, certains attendaient une décision municipale en matière d’oeuvres sociales, de logement, d’urbanisme, de concessions de plage... Tout cela a été stoppé par la simple motivation d’un calcul politicien. Le manque de respect envers notre population est rendu patent par ce comportement navrant.

La gouvernance Argelès-sur-Mer est exigeante. Elle ne permet pas d’errances, de mépris, de pratiques qui ralentissent la bonne marche des projets collectifs.
Je suis naturellement partisan d’une pratique démocratique bienveillante, ouverte au débat contradictoire, au consensus, à la négociation. Ont-ils peur de se confronter aux arguments, au débat démocratique, aux idées, au bilan de notre action?

Je condamne sans réserve l’obstruction à l’exercice démocratique. A l’heure où la confiance populaire envers la politique semble parfois menacée, des élus tenants d’une politique appartenant à un temps révolu, donnent  un exemple pathétique. Je regrette profondément leurs manoeuvres.

On ne s’amuse pas avec les institutions, Argelès-sur-Mer n’est pas un jouet.