La Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées a lancé une vaste
consultation pour définir son futur nom, celui qui fera qu’elle sera
mieux identifiée au niveau national, européen et hors de notre
continent.
Sur ma proposition, le conseil municipal
d’Argelès-sur-Mer a adopté à l’unanimité le nom de Pyrénées-Méditerranée
et cette motion a été transmise à Carole Delga, présidente de la
région.
Notre nouvelle région est forte de 13 départements. De
l’Armagnac dans le Gers à l’Aubrac en Lozère, du haut-Vallespir dans
notre département aux Cévennes gardoises, notre nouvelle région est la
deuxième la plus étendue de France métropolitaine.
Chaque
département est légitimement fier de son identité, de sa culture, des
femmes et des hommes célèbres qui en ont forgé l’histoire
A ce
nouveau territoire, il ne faut pas simplement un nom : il faut une
appellation forte, lisible et compréhensible en France et surtout à
l’étranger, qui devienne une véritable marque dans laquelle nous nous
reconnaissons et nous serons reconnus.
Ce qui doit nous rassembler
aujourd’hui est bien plus essentiel que les querelles entre les
territoires qui ont jalonné notre passé commun.
A mes yeux,
Pyrénées-Méditerranée s’impose. Parce que cette « mare nostrum » a été
depuis l’Antiquité un lien entre les peuples du sud de l’Europe ; parce
que notre chaîne montagneuse, loin d’être un obstacle, a toujours été un
trait d’union depuis les Albères jusqu’aux Pyrénées-Centrales.
Enfin, parce que notre département peut se reconnaître pleinement dans cette dénomination.