mardi 10 juillet 2018

C'est sa nature

Dans un article de L’Indépendant de ce mardi matin, Pierre Aylagas, ancien maire d'Argelès-sur-mer, se déguise en monsieur propre et en fait des tonnes.
Tentative de diversion désespérée, dans le but inavoué de faire oublier qu’il ne répond pas à la question essentielle que je lui ai posée : accepte-t-il oui ou non de donner la parole aux Argelésiens pour qu’ils tranchent, en convoquant de nouvelles élections municipales ?

Dans son très long communiqué, cette question, bizarrement, est passée sous silence. Elle est pourtant la solution républicaine la plus radicale qui mettrait tout le monde d’accord.
Pourquoi diable craindre le verdict des électeurs ?
Son attitude me rappelle l’histoire du paradoxe du scorpion !

Le scorpion confronté à un feu de broussailles entame une fuite éperdue qui le mène sur la berge d’un fleuve. Ne sachant pas nager, il demande à la grenouille qui était là, de le sauver en l’aidant à traverser sur son dos :
- Non dit la grenouille tu vas me piquer.
- Mais non lui répond le scorpion, je ne te piquerai pas, je n’ai aucun intérêt à le faire puisque tu me sauves la vie. Vite je t’en prie !
La grenouille, apitoyée laisse le scorpion grimper sur son dos. Arrivés au milieu du fleuve, le scorpion pique la grenouille. La grenouille, qui sait qu’elle va mourir lui dit :
- Pourquoi m’as-tu piquée ? Tu m’avais promis… nous allons mourir tous les deux !
- Je sais… mais je n’y peux rien, je suis comme ça… C’est ma nature.

Il en va de même pour Pierre Aylagas. Il ne sait faire de la politique autrement. Il est comme ça, c’est sa nature : tracts mensongers, calomnies, manœuvres politiciennes… N’attendons rien d’autre de sa part.

Cette fois-ci, il est temps de mettre un grand coup de vrai monsieur Propre.