mardi 3 octobre 2017

La démocratie foulée aux pieds, la Catalogne violentée

La démocratie foulée aux pieds, la Catalogne violentée

Les violences inacceptables perpétrées contre le peuple catalan désireux de s’exprimer sur son avenir ont fait tomber les masques. Le masque hideux des héritiers du franquisme. Force est de déplorer, une violation du droit fondamental d’un peuple à s’autodéterminer. Cela par des pratiques d’un âge que l’on espérait révolu, pratiques tristement gravées dans l’histoire du peuple espagnol.
Le sentiment de révolte que l’on éprouve s’en trouve décuplé par la force des symboles ! La  police, armée, cagoulée,  saisissant les urnes, elles-mêmes symboles  de l’expression démocratique du peuple, nous renvoie brutalement vers les jours les plus sombres de l’histoire des peuples d’Europe.

Ce jour du 1er octobre 2017 s’inscrit désormais dans l’histoire de l’Espagne, dans l’histoire de l’Europe, au rang de ceux qui nous révulsent, qui font honte à nos démocraties.

Ce 1er octobre 2017, le sang a coulé en Catalogne parce que le gouvernement a envoyé la guardia civil et les mossos, contre son peuple. Il signe ainsi un acte digne des pires barbaries.

Je me joins à celles et ceux qui viscéralement attachés à la démocratie, au dialogue et à la paix, s’insurgent contre ces pratiques d’un autre temps.

Mon indignation est profonde face à un chef de gouvernement qui a pris droit dans ses bottes cette initiative. Mon indignation, ma colère sont tout aussi profondes envers un président français qui témoigne de son soutien et de sa confiance à un chef de gouvernement qui, par la force armée violente son peuple, un président qui dans le même temps, n’exprime pas un regret, pas un mot pour le peuple lui-même. En ce moment même, j’ai honte de notre président.

jeudi 21 septembre 2017

Démocratie bafouée !

Je ne souhaite pas ici, me prononcer pour le oui ou le non s’agissant de l’indépendance de la Catalogne Sud, même si j’ai une opinion.
Mais je m’indigne, je m’indigne comme tout citoyen d’une démocratie, je m’indigne comme la grande majorité du peuple Espagnol lui-même certainement, des exactions orchestrées par le gouvernement, qui veut par la force empêcher le déroulement du référendum.
En s’affranchissant ouvertement des règles fondamentales de la démocratie, ce gouvernement espagnol agit comme aurait agi un gouvernement dramatiquement illustre dans l’Espagne du XXè siècle. Dans un pays comme celui-là, qui a connu le fascisme, plus qu'ailleurs encore, cette manœuvre est aussi indigne qu’insupportable !
Le gouvernement Espagnol, en s’attaquant aux sites d’expression libres, en envoyant la police armée dans les salles de rédaction ou dans les locaux administratifs d’une institution élue, en convoquant les maires en justice sans qu'aucun délit ne puisse leur être reproché, franchit la ligne rouge et verse par delà la démocratie. Il présente dans ces circonstances, le visage hideux de l'héritier du gouvernement de Franco.
Cette atteinte grave, portée à la liberté d’expression, du peuple ainsi bâillonné, loin d’éteindre l’incendie par étouffement, constituera le terreau d’une profonde révolte source de violence.
L'usage de la force est l’apanage des faibles. Le droit d'un peuple à choisir son avenir est un droit fondamental garanti par les droits de l'homme. Aucune constitution fût-elle espagnole ne peut s'opposer à cette liberté fondamentale. Dans ce sens-là, en l'espèce, c'est la constitution espagnole qui devient illégale.
Le peuple d'Espagne victime directe d'années bien sombres doit prendre garde. Jamais au XXI siècle en Europe la citation de Bertholt Brecht n’aura été d’une aussi prégnante actualité : « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »

dimanche 10 septembre 2017

Fin des emplois aidés = précarité renforcée

Fin des emplois aidés = précarité renforcée


Le gouvernement d’Edouard Philippe a décidé brutalement de supprimer les emplois aidés, sans transition ni mesure d’accompagnement.
Cette décision prise sans concertation avec les acteurs de terrain que sont les associations et les collectivités est grave de conséquences, tant pour les personnes concernées que pour leurs employeurs.

C’est un mauvais coup porté aux personnes en difficulté, qui par ces contrats pouvaient renouer avec le monde du travail, retrouver un rôle et une utilité sociale, acquérir des compétences par la formation.

Demain, ces salariés d’aujourd’hui à qui les employeurs avaient redonné confiance, vont replonger dans la spirale humainement destructrice du chômage !

Pour les associations et les petites communes ce sont des emplois qui ne seront pas remplacés faute de moyens suffisants pour les financer, chacun ayant conscience de la charge toujours plus lourde qui pèse sur les collectivités. Ce coup d’arrêt ne représente pas moins de 192 000 € de recettes en moins pour la mairie d’Argelès-sur-Mer qui s’est toujours, dans la limite de ses moyens, engagée auprès des personnes éloignées de l’emploi.

Ainsi, à Argelès-sur-Mer ce sont 22 emplois, ce sont 22 personnes, ce sont 22 donc familles concernées par cette décision.

Ces personnes vous les côtoyez chaque jour pour le maintien de la propreté urbaine, l’entretien des espaces verts, ce sont celles et ceux qui transportent le matériel pour les manifestations, les agents qui entretiennent nos écoles et nos salles communales, bref des personnes indispensables à notre quotidien.

La décision autoritaire prise en haut lieu nous obligera à rendre des arbitrages douloureux contraires à vos valeurs.

mercredi 2 août 2017

Bornes 587, 588, 589 ...

 Bornes 587, 588, 589...

Depuis 1856, le traité de Bayonne signé par Napoléon III et Isabelle II, reine d’Espagne, veut consolider la paix entre les deux nations. L’un des articles du traité indique « qu’il est nécessaire de déterminer, d’une manière précise, les droits des populations frontalières, et en même temps les limites des deux Souverainetés, depuis l’extrémité orientale de la Navarre (…) jusqu’à la Méditerranée. »
Pour que ces droits soient respectés, la frontière est balisée depuis l’Atlantique jusqu’à la Méditerranée par des bornes qui marquent la limite entre les 2 pays et pour nous, entre Argelès-sur-Mer et Espolla, sur l’autre versant des Albères.
Chaque été, l’abornement nous réunit, élus, représentants des deux Etats et citoyens pour cette tradition qui, au fil des années, n’est plus une obligation mais une véritable journée de plaisir et de partage ponctuée d’un repas pris en commun, repas qui fait la part belle à la gastronomie catalane.
Sur place, avec les maires de Saint-André, Sorède, Espolla et Capmany, nous avons reconnu les fameuses bornes et mesuré combien nos Albères sont un patrimoine commun hors du commun, bien au-delà de la frontière tracée par le traité des Pyrénées en 1659.
Au lieu de nous éloigner, cette frontière administrative, là-haut, sur cette crète des Albères, balayée ce jour-là par la Tramontane, a eu la vertu de nous rapprocher.



mardi 18 juillet 2017

14-juillet : tradition respectée



14-juillet : tradition respectée

Des feux d'artifice au village et à la plage, des concerts et des bals populaires, une ambiance festive... La commémoration du 14 juillet a été dignement fêtée à Argelès-sur-Mer.
Voici le discours que j'ai prononcé à cette occasion.

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vendredi 7 juillet 2017

Déferlantes : que la Musique soit…

Pendant quatre jours, du samedi 8 au mardi 11 juillet, Argelès-sur-Mer va vivre à l’heure des Déferlantes. Que de chemin parcouru depuis la première édition il y a 10 ans !
Les Déferlantes aujourd’hui, ce sont un des tous premiers festivals de France. Le cadre somptueux du parc municipal de Valmy, avec la Méditerranée comme horizon et les Albères comme gardiennes du lieu, a séduit les plus grands musiciens français et internationaux, plus habitués à se produire dans des palais des sports ou des stades aseptisés.
Les Déferlantes, c’est un partenariat fort entre la ville d’Argelès-sur-Mer et la Frontera Productions, partenariat auquel s’associent la Région et le Département. Ces partenariats ont un coût financier bien sûr mais ils permettent au plus grand nombre d’accéder à des concerts à des prix largement inférieurs à ceux constatés ailleurs. Le droit à la culture pour tous passe par là.
Les Déferlantes, ce sont aussi des retombées économiques importantes pour le commerce et les hébergeurs, à l’heure où la très haute saison touristique n’a pas encore débuté. C’est encore la mise en avant médiatique d’Argelès-sur-Mer en France et à l’étranger, avec de multiples reportages, avec les répercussions que l’on connaît sur les réseaux sociaux.
Parmi la pléiade de vedettes présentes cette année -Iggy Pop, Manu Chao, Renaud, Ibrahim Maalouf...- il y a aussi Sting.
Sting, cet immense artiste, qui fut le premier à se produire au Bataclan pour sa réouverture après la tragédie que nous connaissons tous.
L’accueillir dimanche à Argelès-sur-Mer est un honneur.

mardi 4 juillet 2017

Le Mémorial du Camp au centre-ville

C’est fait ! Le Mémorial du Camp est officiellement installé au cœur de la ville, avenue de la Libération, dans les locaux d’une ancienne banque. Ce lieu culturel et de mémoire est un nouvel atout pour la dynamisation du centre-ville où il vient compléter l’offre culturelle existante : Musée Casa de l’Albera, médiathèque, cinéma Jaurès, école de Musique et galerie Marianne.
Voici le discours que j’ai prononcé l’occasion de cette inauguration.
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mercredi 28 juin 2017

Une nouvelle stèle pour les aviateurs disparus



Samedi, en présence de très nombreuses autorités civiles et militaires, j'ai participé à l'inauguration de la nouvelle stèle rendant hommage aux 6 aviateurs disparus le 6 juin 1957.
Voici le discours que j'ai prononcé à cette occasion.
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jeudi 22 juin 2017

Passeurs de mémoire...

Hier, le lycée Christian Bourquin accueillait la remise des prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation auquel ont participé près de six cents collégiens et lycéens du département. Parmi les lauréats, Margaux Noël, scolarisée au lycée Bourquin.
Voici l’allocution que j’ai prononcée lors de cette remise des prix.

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mardi 13 juin 2017

Les nouveaux Argelésiens reçus à Valmy

C'est entouré de l'équipe municipale que j'ai accueilli dans la cédraie de l'espace Jules Pams à Valmy celles et ceux qui ont fait le bon choix de venir s'installer à Argelès-sur-Mer.
Merci aux Cantaïres, aux Gegants et aux producteurs de notre terroir qui ont participé au succès de cette soirée.
Voici le discours que j'ai prononcé à cette occasion.

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mardi 23 mai 2017

Centre-ville : les aides pour la rénovation de l’habitat se poursuivent

Au mois d’octobre débutera la première tranche des travaux du centre-ville par la piétonnisation de l’avenue de la Libération. Vous le savez déjà : la deuxième et la troisième concerneront l’aménagement de la place Gambetta, la réalisation d’un parking de 230 places gratuites sur l’actuel stade du Marasquer et la construction d’un stade de football à la Prade Basse.
Parallèlement, la ville a décidé de poursuivre jusqu’à la fin de l’année les aides accordées dans le cadre de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat en centre-ville.
Depuis 2012, ce dispositif a permis la rénovation de 107 logements. Plus de 4 millions de travaux ont été réalisés, la plupart par des entreprises locales, et 1,9 million d’aides publiques (Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat, mairie, conseil départemental et CAF) a été attribuée.
L’OPAH concerne aussi bien les propriétaires occupants que les propriétaires bailleurs. Sa poursuite est un signe fort pour l’amélioration de la qualité de l’habitat au centre-ville.
Au même titre que le soutien apporté au commerce par le FISAC et l’installation prochaine du Mémorial de la Retirada avenue de la Libération, elle démontre la volonté municipale de renforcer l’attractivité du cœur de ville, là où bat le cœur d’Argelès-sur-Mer.

mardi 9 mai 2017

Peser sur les choix futurs

Sans surprise, la France a choisi Emmanuel Macron comme président de la République. Je me réjouis que les Républicains de tout bord se soient mobilisés pour faire barrage au Front National pour parvenir à cette large victoire.
Le résultat à Argelès-sur-Mer (Macron : 52,44% ; Le Pen : 47,56 %) est à quelques décimales celui que l’on retrouve au niveau départemental (Macron : 52,88 % ; Le Pen : 47,12 %).
Dans notre commune, je me désole de l’abstention (23,78%) beaucoup trop élevée qui, automatiquement, a fait monter le score de l’extrême-droite. Celle-ci n’a pas franchi, contrairement à d’autres communes littorales (Port-Vendres, Saint-Cyprien, Cerbère, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Le Barcarès…) la barre des 50%.
Même si nous savons que le résultat des scrutins nationaux n’a pas d’incidence sur les scrutins locaux, cette montée de l’extrême-droite nous interpelle tous : les élus mais aussi toux ceux qui sont attachés aux valeurs d’ouverture et de tolérance que l’on associe à Argelès-sur-Mer.
La campagne des élections législatives vient de s’ouvrir. J’apporte mon soutien total aux candidats du parti socialiste : Alexandre Reynal, maire d’Amélie-les-Bains et Marina Parra-Joly, adjointe au maire. Tous deux siègent au conseil départemental et connaissent parfaitement les citoyens et les enjeux à relever pour notre circonscription.
Nous avons besoin de parlementaires de gauche pour, dans un esprit constructif et dans l’intérêt de tous les Français, peser sur les choix des cinq années à venir.

mardi 25 avril 2017

Le 7 mai, je voterai Emmanuel Macron

La grande leçon du 1er tour de l’élection présidentielle réside dans l’élimination des candidats représentant les deux partis qui se sont succédé au pouvoir depuis 1981. C’est un tournant dans l’histoire de notre Ve République. Le 23 avril, les Français ont clairement exprimé leur volonté de renouveau.
J’avais appelé à voter Benoît Hamon et j’avais parrainé sa candidature. Les divisions au sein du parti socialiste ont eu pour conséquence une dispersion des voix. Au second tour, sans aucune ambiguïté, sans aucune arrière-pensée, je voterai Emmanuel Macron, désormais seul rempart contre l’extrême droite.
L’élection de sa rivale serait un drame pour notre pays et pour l’Europe. La sortie programmée de l’euro ruinerait la France ; les valeurs qui fondent notre pacte républicain seraient remises en cause ; certains de nos concitoyens seraient stigmatisés en raison de leurs origines ou de leur confession.
A Argelès-sur-Mer, la candidate du Front National recueille 30,22% ; un score équivalent à celui des Pyrénées-Orientales (30,05%) mais en baisse par rapport à celui des candidats Front National à Argelès-sur-Mer aux élections départementales (32,60 %) et aux régionales 2015 (41,98%).
Maigre consolation…
Le 7 mai, au-delà de nos différences et de nos convictions que nous pourrons affirmer lors des élections législatives au mois de juin, j’appelle tous les Argelésiens à apporter leur vote à Emmanuel Macron.



vendredi 21 avril 2017

Le Plan local d'urbanisme adopté

26 voix pour, 1 abstention et 1 une non-participation au vote : le Plan Local d'Urbanisme (PLU) a été très largement adopté par le conseil municipal. C'est le signe qu'un très large consensus a prévalu au sein des élus municipaux et je leur en sais gré.
L’adoption de ce PLU est l’aboutissement de plus deux années d’études, de concertation publique, de débat sur le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) et de réflexion sur le zonage. Après l’enquête publique qui s’est déroulée en début d’année, le commissaire-enquêteur a rendu un avis favorable le 16 mars et le PLU a été approuvé hier soir.
Ce plan présente les orientations d’aménagement et d’urbanisations pour les années à venir : d’abord le secteur de l’avenue du 8 mai ou le camping du stade est destiné à accueillir la future maison sociale du département actuellement située place Gambetta et 150 logements dont soixante à loyers modérés ; ensuite le secteur de Neguebous et, enfin, celui dénommé Port-Jardin pour réaliser le lien entre le port et la zone déjà urbanisée de Charlemagne.
Ce PLU va surtout permettre à la ville de limiter son développement urbanistique en densifiant les zones qui peuvent l’être et en préservant les zones naturelles et les espaces sensibles. Il est un outil qui définit des règles pour les Argelésiens et non contre eux. Il marque la volonté politique de la majorité municipale de maîtriser le développement de la ville et de développer la mixité sociale.
Il est de notre responsabilité de permette à ceux qui travaillent à Argelès-sur-Mer d’y vivre et à ceux qui vivent à Argelès-sur-Mer d’y travailler.
C’est là, l’essence-même de la mission que vous m’avez confiée
.

mercredi 5 avril 2017

Attention… travaux !

Lundi 10 avril débuteront rue Blanqui les aménagements nécessaires pour instaurer un double sens permettant d’accéder au centre-ville et se diriger vers Perpignan. C’est la première étape d’aménagements urbains qui concernent la circulation des rue Blanqui, de la Rivière, de la route Nationale et de l’allée Buisson qui vous ont été présentés lors des réunions publiques du projet centre-ville. Ils doivent être réalisés avant l’été puisque dès le mois d’octobre commenceront les travaux de piétonisation de l’avenue de la Libération.
A la plage, la modernisation de l’avenue du Grau est terminée. Un espace sécurisé pour les piétons et les cyclistes a été créé côté droit de la chaussée entre le can Limouzy et le rond-point de l’Arrivée. Un plateau traversant a été installé au centre de l’avenue pour « casser » la vitesse des véhicules. Les bus du département ont désormais un espace réservé pour que les voyageurs y montent et y descendent sans que ne se créent des ralentissements.
Dans quelques jours, c’est l’avenue des Trabucaïres puis l’allée Buisson, entre l’Albe et la route Nationale, qui seront goudronnées. L’allée Buisson verra la réalisation d’un plateau traversant en face de l’hôtel de ville et l’éclairage y sera modernisé. En haut de celle-ci, une troisième voie sera aménagée pour fluidifier la circulation.
La ville respecte ainsi son engagement d’investir chaque année 5 millions d’euros dans les travaux de voirie. Des travaux indispensables dans une commune dont les chaussées, ne l’oublions pas, supportent une circulation bien supérieure à celle d’autres villes de 10 000 habitants qui n’ont pas notre vocation touristique.