lundi 4 mars 2019


« On ne s'amuse pas avec une mairie ! »

Jeudi 21 février 2019, la séance ordinaire du conseil municipal d’Argelès-sur-Mer a été annulée par la malveillance du groupe de dissidents aux projets de la municipalité. En début de séance, ses membres ont répondu présent à l’appel réglementaire, puis ont immédiatement quitté la salle, provoquant ainsi un défaut de quorum. La séance aurait dû se dérouler en toute cordialité comme le mérite une commune dynamique de 10 000 habitants.
Ce faisant, ce groupe minoritaire des dissidents de l’ancienne majorité affiche son état d’esprit, un état d’esprit nuisible au bon fonctionnement de notre institution municipale. Il est davantage motivé par les calculs que par des propositions pour la collectivité. Malheureusement, il faut s’attendre à ce que cette tactique continue au détriment de nos administrés, car ces élus oisifs maîtrisent leurs effets de manche. Cependant, le théâtre qu’ils souhaitent répandre dans la presse ne trompe personne. Leur stratégie dissimule une absence de travail et de propositions.

Leur départ de la séance du conseil municipal démontre un mépris des Argelésiennes et des Argelésiens. En effet, certains attendaient une décision municipale en matière d’oeuvres sociales, de logement, d’urbanisme, de concessions de plage... Tout cela a été stoppé par la simple motivation d’un calcul politicien. Le manque de respect envers notre population est rendu patent par ce comportement navrant.

La gouvernance Argelès-sur-Mer est exigeante. Elle ne permet pas d’errances, de mépris, de pratiques qui ralentissent la bonne marche des projets collectifs.
Je suis naturellement partisan d’une pratique démocratique bienveillante, ouverte au débat contradictoire, au consensus, à la négociation. Ont-ils peur de se confronter aux arguments, au débat démocratique, aux idées, au bilan de notre action?

Je condamne sans réserve l’obstruction à l’exercice démocratique. A l’heure où la confiance populaire envers la politique semble parfois menacée, des élus tenants d’une politique appartenant à un temps révolu, donnent  un exemple pathétique. Je regrette profondément leurs manoeuvres.

On ne s’amuse pas avec les institutions, Argelès-sur-Mer n’est pas un jouet.